Sanctions lawyers

Avocats spécialisés dans les sanctions économiques et le contrôle des exportations

Un cabinet d’avocats spécialisé dans les sanctions aide ses clients à s’y retrouver dans le paysage complexe des sanctions à l’échelle mondiale. Il leur fournit des conseils et une représentation opportuns et ciblés en cas d’exposition aux sanctions.

La communauté internationale recourt aux sanctions pour modifier le comportement d’un pays qui viole les droits de l’homme, déclare une guerre ou met en danger la paix internationale.

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Les sanctions sont des mesures coercitives imposées par un ou plusieurs pays à l’encontre d’un pays, d’un groupe ou d’un individu ciblé afin d’influencer les comportements, de restreindre l’accès aux ressources ou de faire respecter les normes internationales. Ces mesures sont souvent utilisées comme un outil diplomatique pour atteindre des objectifs de politique étrangère sans recourir à la force militaire.

Pour le commerce international et les filiales étrangères, les problèmes susceptibles de découler des régimes de sanctions nécessitent une attention immédiate afin d’éviter d’éventuelles violations susceptibles d’affecter vos activités commerciales. Notre équipe d’avocats spécialisés en sanctions possède une solide connaissance pratique des régimes de sanctions de l’UE et est bien placée pour vous offrir des conseils juridiques experts, adaptés à votre réalité d’entreprise.

Nous aiderons votre entreprise à prendre des mesures proactives pour rester en conformité avec les régimes de sanctions et éviter de s’exposer aux conséquences potentielles des sanctions de l’UE. Mais avant tout, voici ce que vous devez savoir sur la mise en œuvre des sanctions financières, leur contestation et comment nous pouvons vous aider à prendre des mesures proactives.

Types de sanctions

Traditionnellement considérées comme un outil de politique étrangère permettant d’influencer les agendas politiques, les sanctions peuvent également être utilisées pour cibler une personne impliquée dans des violations des droits de l’homme et des actes de corruption. Il existe donc différents types de sanctions, pouvant aller jusqu’au gel des avoirs, à l’interdiction des transactions financières, aux restrictions commerciales, etc.

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Voici différents types de sanctions pour lesquelles nous pouvons vous aider :

  • Sanctions économiques : elles comprennent les barrières commerciales, les droits de douane et les restrictions sur les transactions financières. Elles visent à exercer une pression sur la cible en perturbant son économie. Par exemple, elles peuvent interrompre l’accès aux systèmes bancaires internationaux ou imposer des sanctions en matière de contrôle des importations et des exportations. Cependant, la responsabilité pénale est engagée en cas de violation de ces sanctions par une personne désignée ou si des entités désignées effectuent des transactions avec la personne interdite.
  • Sanctions diplomatiques : elles impliquent la réduction ou la suppression des relations diplomatiques, par exemple la fermeture d’ambassades ou l’expulsion de diplomates. Les sanctions diplomatiques témoignent d’une désapprobation et isolent la cible sur la scène internationale.
  • Sanctions militaires : elles comprennent les embargos sur les armes ou les restrictions à l’assistance militaire. Elles visent à affaiblir les capacités de défense de la cible.
  • Sanctions relatives aux déplacements : elles restreignent la circulation des personnes, généralement des dirigeants ou des fonctionnaires clés, en imposant des interdictions de voyager ou des restrictions de visa.
  • Sanctions sectorielles : elles ciblent des secteurs spécifiques de l’économie, tels que l’énergie, la finance ou la technologie. Par exemple, interdire les investissements dans le secteur pétrolier d’un pays.

Objectifs des sanctions

  1. Changement de comportement : les sanctions visent à imposer un changement de comportement, par exemple pour mettre fin aux violations des droits de l’homme, à la prolifération nucléaire ou à une agression militaire.
  2. Punition : elles servent de mesure punitive pour des actes jugés inacceptables par la communauté internationale, comme le terrorisme ou les violations du droit international.
  3. Dissuasion : les sanctions ont un effet dissuasif et empêchent de futures actions en démontrant les conséquences de certains comportements.
  4. Signalisation : elles signalent une désapprobation et attirent l’attention internationale sur les actions de la cible, recueillant souvent un soutien plus large à la position du pays qui sanctionne.

Efficacité et défis

L’efficacité des sanctions varie. Si elles peuvent engendrer les changements souhaités, leur succès dépend de facteurs tels que le niveau de soutien international, la résilience de la cible et l’existence de ressources ou de marchés alternatifs. Les sanctions peuvent également avoir des conséquences imprévues, telles que des répercussions humanitaires sur la population civile, des difficultés économiques et un risque de renforcement de la résistance de la cible.

En résumé, les sanctions sont un outil polyvalent utilisé dans les relations internationales pour atteindre divers objectifs politiques et sécuritaires. Leur mise en œuvre exige une réflexion approfondie afin de mettre en balance l’impact escompté et les effets négatifs potentiels. Cependant, différents régimes de sanctions ont établi des critères de référence pour le traitement des contestations de sanctions au cas par cas.

Quels types de sanctions pouvons-nous vous aider ?

En tant que cabinet d’avocats spécialisé dans les affaires de sanctions, nous aidons nos clients à s’y retrouver parmi les différents types de sanctions imposées par des organisations internationales et des pays individuels. Ces sanctions incluent, sans s’y limiter, celles imposées par :

  1. OFAC
  2. Autorités compétentes de l’UE
  3. Autorités compétentes du Royaume-Uni
  4. Autres pays et autorités (à l’exception des pays autoritaires)

Sanctions économiques et financières :

  1. Gel des avoirs : Restrictions imposées à la circulation ou à l’accès aux actifs financiers de personnes, d’entités ou de pays désignés.
  2. Restrictions bancaires : Limitation des transactions financières, de l’accès aux services bancaires et des relations de correspondant bancaire.
  3. Interdictions d’investissement : Interdiction d’investir dans certains pays, secteurs ou entreprises.
  4. Restrictions en matière de prêts et de crédits : Restrictions à l’accès aux marchés financiers et aux ressources telles que les prêts, le crédit ou toute autre aide financière à des personnes, entités ou pays désignés.

Sanctions commerciales :

  1. Restrictions à l’importation et à l’exportation : Interdictions ou limitations de l’importation ou de l’exportation de biens, de services et de technologies vers ou depuis des pays ou entités sanctionnés.
  2. Embargos : Interdictions complètes du commerce avec certains pays, y compris l’interdiction d’importer et d’exporter tous les biens et services.
  3. Tarifs et quotas : Imposition de tarifs ou de quotas sur des biens spécifiques en provenance de pays désignés.
  4. Restrictions sur les biens à double usage : Contrôles de l’exportation de biens et de technologies ayant des applications civiles et militaires.

Sanctions sectorielles :

  1. Secteur de l’énergie : Restrictions sur les transactions et les investissements dans le secteur de l’énergie, notamment dans les industries du pétrole, du gaz et du charbon.
  2. Secteur de la défense et de la sécurité : Interdiction de la vente ou du transfert d’armes, d’équipements militaires et de services connexes.
  3. Secteur financier : Sanctions visant des institutions financières spécifiques, limitant leur capacité à opérer à l’international.

Sanctions individuelles et entités :

  1. Interdictions de voyager : Interdictions de voyager pour certaines personnes, les empêchant d’entrer ou de transiter par certains pays.
  2. Listes de désignation : Inclusion de personnes et d’entités sur des listes de sanctions, telles que la Liste des ressortissants spécialement désignés (SDN), la Liste consolidée de l’UE et la Liste des sanctions du Royaume-Uni.
  3. Sanctions secondaires : Sanctions imposées aux tiers effectuant des transactions interdites avec des personnes ou entités désignées.

Sanctions relatives aux droits de l’homme et à la lutte contre la corruption :

  1. Sanctions au titre de la loi Magnitski : Sanctions ciblées contre les personnes et entités impliquées dans des violations des droits de l’homme ou des actes de corruption.
  2. Sanctions pour violations des droits de l’homme : Mesures visant les personnes et entités responsables de violations flagrantes des droits de l’homme, notamment la torture, les exécutions extrajudiciaires et la détention arbitraire.

Sanctions cybernétiques :

  1. Sanctions pour cyberattaques : Mesures visant les personnes, les entités et les pays impliqués dans des cyberattaques et des activités de cyberespionnage d’envergure.

Sanctions visant des secteurs spécifiques :

  1. Sanctions maritimes et de transport : Restrictions sur les activités de transport maritime, y compris l’interdiction de fournir des services aux navires et aux ports sanctionnés.
  2. Sanctions aériennes : Interdiction de vendre, de louer ou de fournir des aéronefs et des services connexes à des pays ou entités désignés.

Lutte contre le blanchiment d’argent

Les sanctions en matière de lutte contre le blanchiment d’argent (LAB) sont diverses et peuvent être appliquées à différents niveaux, notamment aux niveaux individuel, organisationnel et national, afin de limiter les transactions transfrontalières. Voici quelques types de sanctions couramment utilisées dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent : sanctions financières, poursuites pénales, obligations de conformité, restrictions d’activités commerciales, gel et confiscation d’avoirs, sanctions sectorielles et sanctions internationales.

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Avantages de nos avocats

Nous contacter pour obtenir des conseils d’experts en matière de contestation des sanctions internationales présente plusieurs avantages clés :

  • Expertise en réglementations complexes
  • Maîtrise du droit international
  • Contentieux stratégique
  • Gestion des risques
  • Plaidoyer et négociation
  • Conseil préventif et conformité
  • Coordination multijuridictionnelle

Grâce à notre spécialisation dans ce domaine de niche, les avocats de notre cabinet peuvent fournir des solutions juridiques ciblées et efficaces, essentielles pour naviguer et contester le paysage souvent politisé et en constante évolution des sanctions internationales.

Qui, au sein de notre équipe juridique, gère les dossiers de sanctions ?

Anatoly Yarovyi est un avocat expérimenté, spécialisé en droit international, spécialisé dans le service aux particuliers fortunés. Il maîtrise parfaitement les litiges complexes, les arbitrages et l’assistance juridique dans de multiples juridictions. Reconnu pour son expertise en droit des sanctions et en droit pénal international, Sebastian assure la protection des actifs et des droits de ses clients. Fort de son expérience en droit des sociétés et en droit civil, il est reconnu pour sa maîtrise des complexités des sanctions et des cadres juridiques internationaux, notamment en matière de droits de l’homme.

Nos dossiers et nos réalisations

En tant qu’équipe juridique spécialisée dans les dossiers liés aux sanctions, nous sommes fiers de partager quelques-uns de nos récents succès dans la gestion de dossiers complexes de sanctions auprès de diverses juridictions, notamment l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) aux États-Unis, dans l’Union européenne (UE) et au Royaume-Uni. Notre expertise et notre approche stratégique nous ont permis de remporter des victoires significatives pour nos clients, garantissant ainsi à leurs entreprises la possibilité de fonctionner sans le poids de sanctions injustes.

OFAC : Obtenir une radiation grâce à une représentation complète

L’un de nos dossiers marquants concernait un client israélien inscrit sur la liste des ressortissants spécialement désignés et des personnes bloquées (Liste SDN) de l’OFAC pour avoir prétendument traité avec des entreprises vénézuéliennes du secteur pétrolier et gazier. Notre équipe a examiné minutieusement les allégations sous-jacentes et identifié des inexactitudes majeures dans les preuves présentées contre notre client. Nous avons déposé une solide requête en radiation. Nos efforts ont abouti au retrait de notre client de la liste SDN par l’OFAC, comme annoncé dans sa liste de sanctions mise à jour le 7 juin 2024 (source : Actions récentes de l’OFAC (OFAC)).

UE : Contestation réussie de sanctions devant le Tribunal

Dans l’UE, nous avons représenté un client du Liechtenstein devant le Tribunal dans le cadre d’un recours contre des mesures restrictives imposées en vertu du règlement (UE) n° 269/2014 du Conseil pour avoir prétendument aidé des sociétés russes à contourner les sanctions et les procédures de lutte contre le blanchiment d’argent lors du transfert de leurs actifs. Le Tribunal a statué en faveur de notre client, ordonnant l’annulation des mesures restrictives, ce qui constitue une victoire importante et un précédent pour les affaires futures.

Dans quels pays et juridictions traitons-nous les dossiers de sanctions ?

Notre cabinet d’avocats traite des dossiers de sanctions dans un large éventail de juridictions, notamment au sein des principaux centres financiers mondiaux et des régions stratégiques clés. À savoir : l’UE, le Royaume-Uni, les États-Unis, les Émirats arabes unis (Dubaï), Chypre, le Moyen-Orient, la Chine, Singapour, le Japon, l’Afrique et l’Amérique du Sud.

Nous fournissons des services juridiques complets pour garantir le respect des réglementations internationales et nationales en matière de sanctions, et aidons nos clients à s’y retrouver dans des environnements juridiques complexes au sein de ces juridictions diverses. Nous sommes également reconnus pour nos conseils sur les conséquences du non-respect des sanctions commerciales et les demandes de licences dans différents pays.

Fondements juridiques de la défense contre les sanctions économiques

Se défendre contre les sanctions économiques peut impliquer divers arguments et motifs juridiques selon la juridiction, la nature des sanctions et les spécificités de l’affaire. En général, les défenses juridiques peuvent s’appuyer sur des arguments relatifs à la régularité de la procédure, à la proportionnalité, à la non-discrimination, aux droits de l’homme et à la légalité des sanctions elles-mêmes. Voici les principaux fondements juridiques et documents qui régissent généralement cette question :

  1. Charte des Nations Unies

Article 41 : Cet article autorise le Conseil de sécurité de l’ONU à imposer des mesures n’impliquant pas le recours à la force armée, y compris des sanctions économiques, pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales.

Article 103 : Dispose que les obligations découlant de la Charte des Nations Unies priment sur tout autre accord international.

  1. Accords de l’Organisation mondiale du commerce (OMC)

Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) : Les articles I (Traitement de la nation la plus favorisée), III (Traitement national en matière d’imposition et de réglementation intérieures) et XI (Élimination générale des restrictions quantitatives) peuvent être invoqués pour contester des sanctions commerciales discriminatoires ou excessivement restrictives.

Article XXI (Exceptions pour raisons de sécurité) : Autorise des exceptions aux obligations du GATT pour des raisons de sécurité nationale, bien que ce sujet soit souvent controversé.

  1. Droit de l’Union européenne

Règlement (CE) n° 881/2002 du Conseil : Fournit le cadre de l’UE pour l’imposition de sanctions.

Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) : Plus précisément, l’article 6 (Droit à un procès équitable) et l’article 1er du Protocole n° 1 (Protection de la propriété) peuvent être invoqués pour contester l’imposition de sanctions.

Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) / Accord États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC)

Prévoit des mécanismes de résolution des différends permettant de contester des sanctions perçues comme injustes ou discriminatoires.

  1. Lois nationales (par exemple, États-Unis)

Loi sur les pouvoirs économiques en cas d’urgence internationale (IEEPA) : Autorise le président à réglementer le commerce après avoir déclaré l’état d’urgence nationale en réponse à toute menace inhabituelle et extraordinaire. Règlement de l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) : Applique les sanctions économiques et commerciales en fonction des objectifs de politique étrangère et de sécurité nationale des États-Unis.

  1. Droit des droits de l’homme

Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) : Bien que non juridiquement contraignante, elle constitue une base pour contester les sanctions qui violent les droits fondamentaux de l’homme.

Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) : Les articles 14 (Droit à un procès équitable) et 17 (Droit à la vie privée) peuvent être pertinents.

Qu’est-ce que le contrôle des exportations ?

Les contrôles à l’exportation sont des mesures réglementaires imposées par les gouvernements pour restreindre l’exportation de certains biens, technologies et services pour des raisons de sécurité nationale, de politique étrangère et de protection commerciale. Ces contrôles visent à prévenir la prolifération des armes, à protéger les technologies sensibles, à garantir le respect des accords internationaux et à atteindre d’autres objectifs stratégiques.

Les contrôles à l’exportation s’appliquent généralement à un large éventail de produits, notamment les biens militaires, les biens à double usage (biens pouvant être utilisés à des fins civiles et militaires), les technologies de pointe et les données sensibles.

Que sont les sanctions mondiales ?

Sanctions de l’ONU

L’ONU impose des sanctions pour faire respecter le droit international et maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales. Ces sanctions sont autorisées par le Conseil de sécurité de l’ONU et peuvent prendre diverses formes, adaptées à des conflits ou menaces spécifiques.

Par exemple : embargos sur les armes, interdictions de voyager, gels d’avoirs, restrictions sur les produits de base, sanctions sectorielles.

Les sanctions de l’ONU se veulent non punitives et visent à soutenir les résolutions diplomatiques et pacifiques des conflits. Elles sont souvent assorties d’exceptions visant à minimiser les impacts humanitaires négatifs et sont régulièrement réexaminées et ajustées en fonction de l’évolution de la situation.

Sanctions de l’UE

L’Union européenne (UE) utilise les sanctions pour atteindre les objectifs de sa politique étrangère et de sécurité commune (PESC). Ces sanctions peuvent être dirigées contre des pays, des entités ou des individus et visent à promouvoir la paix et la sécurité internationales, à défendre la démocratie et les droits de l’homme. Les sanctions de l’UE sont généralement alignées sur les mesures prises par l’ONU et vont parfois au-delà pour répondre à des préoccupations spécifiques de l’UE.

Par exemple : sanctions diplomatiques, sanctions économiques et financières, restrictions commerciales, restrictions de voyage, embargos sur les armes.

Sanctions britanniques

Le Royaume-Uni a recours à diverses sanctions et contrôles des exportations dans le cadre de sa politique étrangère et de sa stratégie de sécurité nationale, notamment après sa sortie de l’Union européenne et la mise en place d’un régime de sanctions autonome. Les sanctions britanniques visent à prévenir et à répondre aux violations du droit international, aux violations des droits de l’homme et aux autres menaces à la paix et à la sécurité internationales.

Par exemple : sanctions financières, restrictions commerciales, interdictions de voyage, embargos sur les armes, restrictions sur le transport maritime et aérien.

Sanctions imposées par le ministère chinois des Finances

L’approche de la Chine en matière de sanctions internationales diffère souvent de celle des pays occidentaux comme les États-Unis ou les membres de l’Union européenne. La Chine a généralement fait preuve de plus de retenue dans le recours aux sanctions unilatérales. Cependant, ces dernières années, elle a commencé à élaborer et à mettre en œuvre son propre régime de sanctions, principalement en guise de contre-mesures aux actions de gouvernements étrangers que Pékin considère comme une atteinte à sa souveraineté nationale ou portant atteinte à ses intérêts.

Par exemple : restrictions imposées aux entreprises, mesures diplomatiques, interdictions de voyager, embargos sur les armes et restrictions concernant le transport maritime et aérien.

Sanctions du DFAT contre l’Australie

Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce (DFAT) australien administre le régime de sanctions du pays. Les sanctions australiennes constituent un outil essentiel de sa politique étrangère et de ses stratégies de sécurité nationale. Elles visent à influencer les comportements, à faire respecter les normes internationales et à protéger les intérêts nationaux du pays. Les sanctions australiennes peuvent être multilatérales, imposées par l’intermédiaire d’organisations internationales comme l’ONU, ou autonomes, l’Australie imposant des sanctions seule ou en coordination avec d’autres pays.

Par exemple : gel des avoirs, restrictions sur les transactions financières, restrictions à l’importation et à l’exportation, et sanctions sectorielles.

Sanctions canadiennes au titre de la LMES

Le Canada administre ses sanctions internationales en vertu de la Loi sur les mesures économiques spéciales (LMES), qui autorise le gouvernement à imposer des sanctions en réponse aux atteintes à la paix et à la sécurité internationales entraînant de graves crises internationales. Les sanctions de la LMES font partie intégrante de la politique internationale du Canada et sont souvent mises en œuvre en coordination avec les mesures prises par des organismes internationaux comme les Nations Unies ou en partenariat avec des alliés comme les États-Unis et l’Union européenne.

Par exemple : gel des avoirs, interdiction des transactions financières, interdictions d’importation et d’exportation, sanctions sectorielles et interdictions d’activités spécifiques.

Sanctions américaines de l’OFAC

L’Office of Foreign Assets Control (OFAC) est un organisme de renseignement financier et d’application de la loi du département du Trésor américain qui administre et applique les restrictions économiques et commerciales en fonction des objectifs de politique étrangère et de sécurité nationale des États-Unis. Les sanctions de l’OFAC visent les pays et régimes étrangers, les terroristes, les trafiquants internationaux de stupéfiants, les personnes impliquées dans des activités liées à la prolifération des armes de destruction massive et toute autre menace à la sécurité nationale, à la politique étrangère ou à l’économie des États-Unis.

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Sanctions globales :

  • Ces sanctions visent des pays entiers et comprennent des embargos commerciaux de grande ampleur contre certains pays. La Corée du Nord et l’Iran sont des exemples de pays où des sanctions globales s’appliquent.

Sanctions sélectives :

  • Sanctions sectorielles : Ciblant des secteurs spécifiques de l’économie d’un pays, comme les secteurs énergétique et financier russes.
  • Restrictions commerciales : Imposition d’interdictions d’importation ou d’exportation de biens, de technologies ou de services spécifiques, notamment militaires et à double usage.

Sanctions financières :

  • Gel des avoirs : Gel des avoirs des gouvernements, entités ou individus qui représentent une menace pour les intérêts américains.
  • Interdictions de transactions : Interdiction des transactions impliquant des citoyens américains ou transitant par le système financier américain, y compris certains types d’aide financière.

Interdictions de voyager :

  • Restriction de l’entrée aux États-Unis pour les personnes se livrant à des activités contraires aux intérêts américains, notamment les violations des droits de l’homme et la corruption.

Sanctions basées sur des listes :

  • Liste des ressortissants spécialement désignés (SDN) : Les personnes et entreprises détenues ou contrôlées par, ou agissant pour, ou au nom des pays ciblés sont répertoriées et voient généralement leurs avoirs bloqués, et il est généralement interdit aux citoyens américains de traiter avec elles.
  • Liste des identifications de sanctions sectorielles (SSI) : Entités opérant dans des secteurs d’une économie spécifiés par le secrétaire au Trésor par décret.

Sanctions secondaires :

  • Il s’agit de sanctions qui s’appliquent aux personnes non américaines pour des actes spécifiques impliquant des pays ciblés. Ces personnes peuvent ne pas avoir de lien direct avec les États-Unis, mais peuvent néanmoins être sanctionnées pour leurs actes.

Quels pays imposent les sanctions les plus sévères ?

PaysExemples de sanctions imposées
États-UnisSanctions économiques contre l’Iran, Cuba, le Venezuela, la Corée du Nord, la Russie et la Syrie, ainsi que des sanctions ciblées contre des individus et entités impliqués dans des activités illicites telles que le terrorisme, le trafic de stupéfiants et les violations des droits de l’homme.
Union EuropéenneSanctions économiques contre la Russie, la Biélorussie et la Corée du Nord, ainsi que des sanctions ciblées contre des individus et entités impliqués dans des violations des droits de l’homme, le terrorisme et les cyberattaques.
Royaume-UniSanctions économiques contre la Russie, l’Iran, la Syrie et la Corée du Nord, ainsi que des sanctions ciblées contre des individus et entités impliqués dans des violations des droits de l’homme et la corruption.
CanadaSanctions économiques contre la Russie, l’Iran, le Venezuela et le Myanmar, ainsi que des sanctions ciblées contre des individus et entités impliqués dans des violations des droits de l’homme et la corruption.
AustralieSanctions économiques contre la Russie, l’Iran, la Corée du Nord et le Myanmar, ainsi que des sanctions ciblées contre des individus et entités impliqués dans des violations des droits de l’homme et la corruption.
ChineSanctions économiques contre la Corée du Nord et Taïwan, ainsi que des sanctions ciblées contre des individus et entités impliqués dans le terrorisme et les violations des droits de l’homme.
RussieSanctions économiques contre les États-Unis, l’Union Européenne, le Canada et l’Ukraine, ainsi que des sanctions ciblées contre des individus et entités jugés impliqués dans des activités menaçant la sécurité nationale de la Russie.

Que faire si vous êtes sanctionné ?

Si vous ou votre organisation êtes soumis à des sanctions, plusieurs mesures doivent être prises pour gérer efficacement la situation. Tout d’abord, vous devez demander un avis juridique. Consultez des juristes spécialisés en droit international et en sanctions. Un avocat compétent peut vous aider à interpréter les sanctions, vous conseiller sur leur conformité absolue et vous aider à gérer les complexités juridiques qui peuvent survenir.

Si vous estimez que les sanctions sont injustes ou incorrectes, les avocats spécialisés en sanctions peuvent vous aider à les contester. Cela peut impliquer des recours administratifs auprès de la juridiction de sanction ou une action en justice devant les tribunaux nationaux ou internationaux.

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